lundi 31 juillet 2017

" Une bonne intention " de Solène Bakowski


Une grande jeune Dame de la littérature française...




Les Livres de Solène, l'écriture de Solène, le style de Solène, la sensibilité de Solène... dois-je continuer ? Si vous avez déjà lu d’autres ouvrages de cette auteure, vous comprenez à quoi je fais allusion. Il y a en Solène une force et une intransigeance dans l'analyse de ses personnages qu'on peut se demander d'où lui vient cette acuité. Elle semble entrer dans l'esprit, dans le cœur, dans l'âme de chacun de ses personnages. Elle s'y identifie et vous oblige à faire de même. 

Chaque personnage parle à la première personne exprimant ses doutes, ses espoirs, ses émotions, son sens de culpabilité, ses pensées les plus secrètes… et au moment où vous avez l'impression d'être perdu, Solène vous récupère en un tour de main magistral et vous comprenez. 

Son langage est tellement riche et goûteux, qu'avec de petites touches, telle une artiste-peintre impressionniste, elle vous plonge dans l'environnement, dans l'ambiance, dans le climat, dans les odeurs, dans les sons… Son écriture est un délice, d'une richesse impressionnante.

Je ne commenterai pas l'histoire car ce serait faire un tort à l'auteure. C'est à vous de la découvrir. En lisant « Une bonne intention », je me suis rappelé un vieux film, qui également mettait l'accent sur la bêtise humaine, la méchanceté et les interprétations malveillantes de certains gestes d'amour pur, désintéressé et inconditionnel : " Les Dimanches de Ville-d´Avray " de Serge Bourguignon, avec Harry Krüger et Nicole Courcelles, un film de 1962. La nature humaine n'a malheureusement pas beaucoup évoluée...

Merci Solène pour ce magnifique roman. Je retrouve le même regard introspectif d'une autre splendide histoire de Solène : " Parfois on tombe" où douleur et espoir se mêlent et se confondent. 

Une grande DAME de l'écriture, Solène Bakowski !



Ici l'avant-première !


vendredi 28 juillet 2017

« Quand on a que l’humour... » d'Amélie Antoine



Amélie Antoine associe à  son talent de romancière, une faculté aiguë d'observatrice des méandres de  l'âme humaine. Pas de faux-semblants, pas de complaisance mais la restitution de parcours soufferts, celui d'un frère, d'un père, d'un fils et tout autour ceux de quelques personnages apparemment secondaires et pourtant, comme dans la vie réelle, acteurs significatifs de ce complexe puzzle.

Un livre fort, qui suscite chez nous, lectrices et lecteurs, des émotions parfois bouleversantes car il nous pousse à remettre en question notre rapport avec nos parents et nos enfants, tout en nous obligeant aussi à porter un autre regard sur nos rôles d'enfant hier et d'adulte aujourd'hui.

Le clown triste est dans l'imaginaire de tous. Et derrière le masque? À chacune et chacun le soin de chercher sa propre réponse.


Superbement écrit, « Quand on a que l’humour... » publié chez Michel Lafon, est un livre à mettre dans toutes les mains que je recommande du fond du cœur.

MERCI Amélie !